dimanche 1 janvier 2023

La chrono nutrition est-elle intéressante pour les sportifs?

La chrono nutrition est une approche de l'alimentation qui vise à adapter les habitudes alimentaires en fonction du rythme biologique de l'organisme. Selon les partisans de cette approche, il est possible de favoriser la perte de poids, de renforcer l'organisme et de prévenir certaines maladies en respectant les rythmes de l'organisme et en mangeant les bons aliments au bon moment.

Pour les sportifs, la chrono nutrition peut être particulièrement intéressante car elle peut leur permettre de mieux récupérer après l'entraînement et de favoriser la croissance musculaire. En effet, en respectant les rythmes biologiques de l'organisme, il est possible de s'assurer que les nutriments nécessaires sont disponibles au bon moment pour réparer les tissus musculaires endommagés pendant l'exercice.

Il est également possible que la chrono nutrition puisse aider les sportifs à mieux contrôler leur poids en s'assurant qu'ils mangent les aliments dont ils ont besoin au bon moment de la journée. Cependant, il est important de noter que la chrono nutrition n'est pas une approche prouvée scientifiquement et qu'il est recommandé de consulter un médecin ou un nutritionniste avant de décider de suivre ce type de régime.

La chrono nutrition va-t-elle améliorer mes performances physiques?

Il n'y a cependant pas de preuves scientifiques solides pour étayer ces affirmations. De plus, il n'est pas clair que suivre une alimentation de type chrono-nutrition ait un impact sur les performances physiques.

Il est important de souligner que pour améliorer ses performances physiques, il est recommandé de suivre un régime alimentaire équilibré et adapté à ses besoins, en tenant compte de son niveau d'activité physique et de ses objectifs. Il est recommandé de consulter un professionnel de santé ou un diététicien afin de déterminer les besoins en nutriments de l'organisme et de mettre en place un plan alimentaire adapté.

jeudi 13 décembre 2018

Nutrition : une application donne le "nutriscore" caché d'un produit


Open Food Fact, en partenariat désormais avec le ministère de la Santé, répertorie le score nutritionnel de plus de 200.000 produits. Même lorsque les industriels préfèrent le cacher.

Comment savoir si un produit est trop sucré, gras ou trop salé ? Une application très pratique donne ces informations en deux clics. Et, n'en déplaise à certains fabricants alimentaires, elle permet au consommateur de savoir ce qu'ils n'ont pas forcément envie de nous dire sur leurs étiquettes.

Il existe en France le logo nutriscore, avec des lettres A, B, C D E et des couleurs du vert au rouge. Ce logo indique si un produit est plutôt bon ou mauvais sur le plan nutritionnel, trop gras, trop sucré, trop salé. Il a été critiqué au départ car il était facultatif, donc les fabricants le mettaient sur l'emballage uniquement s'il leur était favorable.

Une pizza avec un E rouge, l'industriel ne va pas l'indiquer. Mais grâce à l'application Open Food Fact sur votre téléphone, vous entrez le nom du produit et vous obtenez immédiatement sa note nutricscore, peu importe si le fabricant l'a indiquée ou pas. Elle est calculée grâce aux informations transmises par des centaines de consommateurs et de bénévoles.

Miel, sirop d'agave... Quelles alternatives au sucre ?
Il suffit d'envoyer la composition qui se trouve sur l'étiquette et un algorithme calcule si le produit est A B C D ou E. Les concepteurs de cette application Open Food Facts viennent de signer un partenariat avec Santé Publique France, donc le ministère de la Santé, qui va les aider dans ce travail. 200 000 produits sont déjà répertoriés.

L'objectif de ses créateurs, est de forcer les industriels à faire de efforts s'ils sont montrés du doigts avec un mauvais logo rouge vif. Et ça marche. Depuis quelques mois, certains ont déjà évolué et réduit les teneurs en sucre, en sel ou en gras de leurs produits.


mardi 17 juillet 2018

LES GRAISSES JOUENT UN RÔLE BÉNÉFIQUE POUR LA SANTÉ

Une étude observationnelle de grande envergure, publiée fin août dans la revue scientifique Lancet et présentée lors du Congrès européen de cardiologie à Barcelone, démontre que limiter les graisses dans son alimentation est non seulement inutile, mais délétère pour la santé.

Selon cette étude, un tel régime est associé à une augmentation du risque cardio-vasculaire et de la mortalité. Des résultats qui vont à l’encontre des recommandations nutritionnelles actuelles.

LES MYSTÈRES DE LA GRAISSE BRUNE
Mal aimée, la graisse joue néanmoins un rôle important dans notre organisme, au point qu’on l’envisage comme un organe à part entière.

Ses fonctions et ses propriétés sont multiples si bien que la recherche s’y intéresse de plus en plus.

On sait aujourd’hui qu’il existe plusieurs types de graisse: la blanche et la brune, notamment. Cette distinction pourrait avoir à l’avenir toute son importance puisqu’elle constitue une piste de recherche dans la lutte contre l’obésité.

«À la naissance, la présence de graisse brune permet aux bébés, qui n’ont pas encore le réflexe de frissonner, de réguler leur température corporelle et de se réchauffer.

Cette graisse serait localisée sur des zones stratégiques du corps. Avec le temps, elle se raréfie et ne serait présente chez l’adulte qu’à l’état dormant.

Toutefois, des expériences chez les souris – et plus récemment chez l’homme – ont montré qu’il est possible de convoquer ces cellules adipeuses brunes», explique le Pr Abdul G. Dulloo du Département de médecine et physiologie de l’Université de Fribourg.

Lors d’une exposition au froid, les cellules s’activent et vont puiser de l’énergie dans la graisse blanche pour produire de la chaleur.

Il en résulte une perte de la graisse blanche, alors utilisée pour réchauffer l’organisme. «On ignore encore si cette perte est ensuite compensée par un regain d’appétit, et donc suivie d’une possible reprise calorique.»

Néanmoins germe l’idée de trouver des médicaments capables d’activer cette graisse brune, afin de brûler la mauvaise graisse sans les inconvénients du froid, en vue d’affiner la silhouette.


ÉVALUER SES RISQUES PERSONNELS
L’alimentation à elle seule ne suffit pas à prévenir les accidents cardio-vasculaires.

Pour évaluer le risque, plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte: tabagisme, activité physique, antécédents familiaux (événement avant 60 ans), taux de glycémie (diabète) et de cholestérol, poids et pression artérielle.

«Si ces facteurs sont bons, c’est-à-dire pas de tabac, un poids sain, une activité physique régulière, taux sanguins de sucre et cholestérol dans les normes, absence d’antécédents familiaux, pas d’hypertension – alors la personne peut être rassurée», déclare le Pr Mach.

Ce dernier conseille de vérifier ces paramètres chez son médecin dès 40 ans pour l’homme et 45 ans pour la femme, voire plus tôt en cas d’antécédents familiaux.


Et si la fin de la diabolisation des graisses avait sonné? C’est ce qui ressort d’une vaste étude observationnelle, baptisée PURE (Prospective Urban Rural Epidemiological), incluant plus de 135 000 personnes (entre 35 et 70 ans) issues de milieux socio-économiques variés et provenant de dix-huit pays différents sur les cinq continents.

Une recherche de grande envergure dont le but était de déterminer, au cours du temps, l’impact du profil alimentaire sur la survenue d’accidents cardiovasculaires (infarctus, AVC, etc.) et sur la mortalité des sujets interrogés. Pour le savoir, ces derniers ont dû remplir des questionnaires concernant leurs habitudes alimentaires à plusieurs reprises sur une période de sept ans. Les résultats, présentés lors du Congrès européen de cardiologie à Barcelone fin août, et parallèlement publiés dans la prestigieuse revue scientifique The Lancet, jettent un pavé dans la mare et appellent à revoir les recommandations nutritionnelles actuelles.

Il apparaît que les personnes qui limitent leurs apports en graisse vont moins bien que celles qui en consomment beaucoup. Une prise élevée de graisses – quelles qu’elles soient – est en effet associée à une mortalité moindre et à une réduction du risque cardiovasculaire. L’étude confirme parallèlement qu’une alimentation riche en hydrates de carbone (glucides) est liée à une mortalité supérieure.


Le gras, cette obsession

Or, depuis des décennies, les messages de santé publique vont dans le sens d’une limitation des apports en graisses et des aliments riches en cholestérol (œufs, beurre, etc.). Car l’accumulation de dépôts graisseux sur les parois des vaisseaux crée des plaques d’artériosclérose venant rétrécir, voire obstruer les artères, et provoquer un accident cardiovasculaire. De son côté, l’industrie alimentaire a largement nourri cette obsession du low fat en proposant de nombreux produits allégés (margarine, yoghourt écrémé, etc.).

«Mais depuis quelques années, ce dogme est fortement remis en question par des études scientifiques», affirme le Dr David Nanchen, médecin adjoint au Centre de prévention clinique et communautaire de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne (PMU). PURE, forte de la quantité de ses données, confirme qu’il est inutile, voire mauvais pour la santé, de réduire ses apports en graisses. Comment l’expliquer? Il semblerait que manger moins gras soit compensé par une augmentation des apports en hydrates de carbone. Un mécanisme de compensation d’autant plus problématique que «l’ingestion d’aliments sucrés – y compris les boissons – appelle toujours plus de sucre et perturbe notre alimentation», explique le Pr François Mach, spécialiste en cardiologie aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Or, explique le Dr Nanchen, «consommés en excès, les hydrates de carbone qui proviennent de produits raffinés (riz blanc, pain blanc, etc.) peuvent augmenter la prise de poids, les risques de diabète, d’obésité, d’accidents cardio-vasculaires et de mortalité».

Une autre étude, publiée dans le même numéro de The Lancet, rappelle justement que ce sont les hydrates de carbone provenant de produits raffinés qui semblent liés à une surmortalité. Les fruits et légumes, autre source d’hydrates de carbone et de fibres, sont à l’inverse associés à une plus faible mortalité et devraient constituer la base de notre alimentation.

Les graisses végétales, toujours

L’une des observations de l’étude PURE fait toutefois polémique. La réduction de la mortalité et des événements cardio-vasculaires est significative quel que soit le type de graisse, y compris les saturées, réputées nocives. Pourtant, sur ce point, la littérature scientifique est abondante: «C’est le remplacement des acides gras saturés (qu’on trouve par exemple dans la viande, ndlr.) par des acides gras poly- et mono-insaturés (qu’on retrouve dans le poisson et les graisses végétales comme l’huile d’olive, de colza, les fruits oléagineux tels que les noix et noisettes, ndlr.) qui réduit le risque cardio-vasculaire.

Ceci a été démontré dans des études de haute qualité méthodologique qui comparaient un régime pauvre en graisses versus riche en graisses végétales et poisson», déclare le Dr Nanchen. Dès lors, comment expliquer le résultat de l’étude PURE? La réponse réside peut-être dans l’échantillon utilisé, qui implique des populations défavorisées souffrant par ailleurs de carences nutritionnelles.

Quoi qu’il en soit, et malgré l’intérêt réel de PURE, le Pr Mach soulève qu’il n’y a pas forcément de corrélation entre ce que l’on mange et le taux de lipides (graisses) dans le sang, autrement dit de cholestérol: «On sait désormais que des mutations génétiques peuvent limiter, ou au contraire favoriser, l’absorption de lipides par l’organisme. Ainsi, la génétique, mais peut-être aussi le tube digestif, le microbiote, voire la personnalité, pourraient avoir un impact sur notre façon de les digérer.»

En attendant de nouvelles recommandations, retenons qu’on a tout intérêt à consommer avec modération les hydrates de carbone provenant de produits raffinés et à ne pas limiter ses apports en graisses végétales. Les experts interrogés concluent en rappelant les bénéfices réels sur la santé du régime méditerranéen, riche en fruits et légumes, en poisson et en graisses végétales.

samedi 9 juillet 2016

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes.

Les efforts de prévention sur les sodas commencent à payer : les ventes de boissons sucrées diminuent globalement dans le monde. Un secteur continue pourtant de progresser ostensiblement : les boissons énergisantes. Pour freiner cette expansion, le Parlement européen a adopté ce jeudi une résolution visant à interdire la communication des fabricants de boissons à base de caféine à propos d’éventuels effets positifs sur la santé.

En particulier, ce sont les mentions concernant l’aide à la vigilance et à la concentration qui sont visées. En plus des soirées alcoolisées, ces sodas sont utilisés par les adolescents et les jeunes adultes pour « tenir » lors de révisions d’examens par exemple.

« Les statistiques nous montrent que de nombreux jeunes, et même des enfants, consomment énormément de boissons énergétiques », a déclaré la députée danoise Christel Schaldemose, qui a déposé la résolution.


Excitants et sucre en excès

Les conséquences d’une consommation précoce ou trop importante ne sont pas négligeables : troubles du sommeil ou du rythme cardiaque, céphalées ou problèmes de comportement… Les risques liés aux excitants contenus dans ces boissons ne sont pas les seuls. Ils viennent s’ajouter au risque accru d’obésité et de diabète.

« Il ne s’agit pas que de la caféine, a poursuivi l’eurodéputée. Les boissons énergétiques contiennent également beaucoup de sucre. Et nous pensons que ces types de boissons ne devraient pouvoir afficher aucune allégation de santé ».

Une canette de ces boissons peut en effet contenir jusqu’à l’équivalent de 27 morceaux de sucre, soit presque quatre fois plus que dans un cola !

Vers une extension des restrictions
Pour aller plus loin dans les restrictions, les députés ont aussi demandé aux Etats membres de mettre en place des règles sur la commercialisation de produits à teneur riche en caféine, afin de protéger les enfants.

« 68 % des adolescents consomment régulièrement ce type de boissons, et 18% des enfants, rappelle Marc Tarabella, député socialiste belge. Donc, c’est inquiétant ! Je dis ça aussi bien pour la concentration de sucre que pour les excitants qui sont dedans. Et je pense que les effets comportementaux peuvent être graves. On doit éviter ces allégations fallacieuses, qui sont à la limite frauduleuses. »



dimanche 2 novembre 2014

chronobiologie nutritionnelle pour respecter le biorythme et le transit intestinal


Manger sans stocker ! C’est ainsi que pourrait se résumer la chronobiologie nutritionnelle, dont le fondement est de respecter notre biorythme ou plus exactement notre transit, lui-même soumis à notre horloge interne!

Explications avec le Dr Bulidon, nutritionniste à Thalazur Royan.

Désirée de Lamarzelle : Qu’est-ce que la chronobiologie nutritionnelle ?

Dr Bulidon : La chronobiologie nutritionnelle ou encore appelée chrono nutrition est le bien-manger pour mieux maigrir en apportant le bon aliment au moment où l’organisme en a besoin.
On respecte le biorythme des sécrétions enzymatiques et si on apporte l’élément auquel elles correspondent, on l’assimile. En revanche, si on lui amène des éléments qui ne correspondent pas, tout ce qui n’est pas assimilé est automatiquement stocké.


Qu’est-ce qu’une journée type en chronobiologie nutritionnelle ?
Une journée type c’est petit-déjeuner gras, déjeuner du midi avec viande, poisson, féculents, sans dessert. La collation, qui nous permet de tenir jusqu’au repas du soir et de moins manger le soir parce que le principe, c’est de moins manger le soir !
Enfin dans chronobiologie, il y a Chronos, le temps donc on doit respecter des intervalles de 4 à 6 h entre les deux premiers repas et 2 h entre la collation et le dîner.

 
Quels sont les principaux bienfaits de chronobiologie nutritionnelle ?

Les principaux bienfaits de la chronobiologie nutritionnelle, c’est avant tout d’apporter une alimentation équilibrée et variée. Et qui répond aux besoins nutritionnels de notre corps. Le but est d’affiner sa silhouette. On perd en eau et en graisse, et dans un deuxième temps, on va perdre en poids.
En dehors de cet amincissement, les principaux bienfaits de la chronobiologie nutritionnelle sont l’assurance d’avoir une alimentation équilibrée et variée qui respecte notre organisme par rapport au biorythme des sécrétions enzymatiques. C’est un équilibre de vie qu’on obtient par le biais d’un équilibre alimentaire.


En quoi consiste la chronobiologie nutritionnelle concrètement ?
Il faut toujours respecter le biorythme, par exemple, au petit-déjeuner il y a surtout une sécrétion de lipase et un peu de protéase, voilà pourquoi on prend un petit-déjeuner gras, avec du fromage. Le midi, il y a surtout une sécrétion de protéase et un peu de lipase, donc on s’oriente plutôt sur viande, poisson. Vers 17h30-18h, il y a un pic d’insuline, c’est pour cela qu’on introduit les fruits. Le soir, donc, on se repose. L’organisme se repose et fabrique très peu d’enzymes, donc on va manger juste ce qu’il faut au niveau du métabolisme, soit poisson ou viande blanche, accompagnée de légumes verts.
Et le soir, on essaie d’avoir l’alimentation la plus légère possible. Le principe qu’il faut retenir c’est : jamais de dessert le midi, jamais de dessert le soir.


Le repas « joker » se passe le midi. On essaie de compenser en décalant la collation du soir qui remplacera le repas du soir. Si, comme tout le monde, on va au restaurant le soir, on décale au lendemain soir sa collation en dîner.

 Y a t-il des risques de carence ?
Dans la chronobiologie nutritionnelle, il n’y a pas de carence, pas de fatigue, pas de faim ! Donc on peut manger de tout. Le principe c’est d’apporter les aliments là où on doit les consommer. Il n’y a que deux aliments qui sont exclus dans la chronobiologie nutritionnelle, c’est : le lait et les produits laitiers. Dans ces produits, vous avez le petit lait dans lequel on trouve un sucre rapide qu’on appelle « lactose ». Il est primordial pour la croissance des enfants mais nous, comme on a soudé nos cartilages de conjugaison, on ne grandira plus donc on n’en a plus besoin.
Hormis le lait et les produits laitiers qui sont bannis, et le principal bénéfice de ces produits laitiers, qui est l’apport calcique, est largement compensée par la prise de fromage le matin puisqu’il faut se dire que 100 grammes de fromage équivaut, en termes de calcium, à un litre de lait ou 500 grammes de yaourt. Les besoins sont donc largement compensés. C’est donc tout à fait exact qu’il n’y a pas de carence.

 Est-ce un régime pour perdre du poids ?
Dans un premier temps, avec la chronobiologie nutritionnelle on va s’affiner, on va perdre du poids et quand on perdure cette méthodologie alimentaire, on va bien sûr se stabiliser. C’est cela qui va nous empêcher de reprendre du poids, justement. La quantité des aliments est définie par rapport à divers facteurs, en fonction des sexes, en fonction de l’activité, des antécédents médicaux, c’est au nutritionniste de définir les quantités que chacun doit prendre. C’est un protocole qui est spécifique à chacun.



Y a t-il des recettes en chronobiologie nutritionnelle ?
Il n’y a pas de recette type. On mange comme tout le monde, sauf qu’on définit les quantités, mais il n’y a pas de recettes. A partir du moment où on respecte ce qu’on a établi initialement dans le protocole, par exemple le fromage, pain beurre le matin, viande, poisson, féculents le midi et la collation et poisson, viande blanche et légumes verts le soir, il n’y a pas de repas type. On agence en fonction de soi et en fonction de ses goûts.



Quelle est la différence entre la détox et la chronobiologie nutritionnelle ?
La différence c’est que, dans la détox, c’est les aliments qui vont avoir une fonction détoxifiante, comme le citron vert, entre autres. Alors que la chronobiologie nutritionnelle apporte les aliments dont l’organisme a besoin. C’est complètement différent. En effet il n’y a pas de phénomène de détoxication par le biais des aliments puisqu’ils sont tout de suite assimilés.



La chronobiologie nutritionnelle est-ce un régime de bon sens ?
Avant, on avait une activité assez manuelle, qui nécessitait une certaine force, donc une alimentation en conséquence. C’est pour ça que généralement, dans les campagnes, on faisait un petit-déjeuner très copieux parce qu’on travaillait dans les champs, c’était des travaux assez difficiles. Et le soir on mangeait très léger. Aujourd’hui on est plus dans un secteur tertiaire donc le petit-déjeuner est souvent pris au lance-pierre, le midi, on est tous pressés, on a 36 000 choses à faire et le soir, c’est le moment de convivialité, c’est le moment où la famille se regroupe, se retrouve, c’est là où on a du temps, c’est là où on mange le plus. Manque de chance, c’est là où on dépense le moins donc fatalement, on va stocker et c’est là où on va prendre le plus de poids.

jeudi 10 mai 2012

Lancement du Centre européen pour la nutrition et la santé

Ce cluster s'appuyant sur un partenariat public privé a été présenté officiellement ce mercredi au Congrès scientifique international sur l' un imc de plus de 30 qui se tient à Lyon.

Les promoteurs du Centre européen pour la nutrition et la santé (CENS) ont profité du congrès scientifique international sur l'obésité Eco2012, qui réunit près de 1.600 spécialistes à Lyon depuis ce matin, pour lancer officiellement cette structure portée sur les fonts baptismaux fin mars dernier. Un de ses axes de recherche est précisément ce fléau grandissant de l' un bmi supérieur à 30, mais son spectre d'investigation est beaucoup large : malnutrition et dénutrition. L'impact des régime pour maigrir alimentaires et de l'activité physique sur les maladies métaboliques, entre autres, sera aussi au coeur des travaux.

« Nous nous inscrivons dans le cadre, d'une part, du plan national nutrition santé mis en place en 2001 et, d'autre part, de la directive européenne JPI qui préconise le bien-vivre tout au long de la vie », résume Laure Perrin-Vidoz, déléguée générale du CENS présidé par le Pr Martine Laville. Constitué sous le statut d'association loi 1901 et basé à Lyon, le CENS regroupe deux entités académiques travaillant déjà sur ces sujets : le centre de recherche en nutrition humaine de Rhône-Alpes -il existe trois autres CRNH à Nantes, Auvergne et Ile-de-France invités à participer à l'initiative -et le laboratoire CarMen, une unité mixte (Inra/Inserm, Université Claude Bernard) se consacrant aux maladies cardiologiques, du métabolisme, de la diabétologie et de la nutrition.
Centre européen nutrition, des partenaires dans la grande distribution

Sont aussi partie prenante l'Institut Bocuse (école dotée d'un centre de recherche et d'innovation multi-disciplinaire), l'Institut Mérieux (et sa filiale Mérieux Nutrisciences, experte en sécurité alimentaire), les groupes industriels Nutrisens, Roquette (transformateur d'amidon), Seb (électroménager) et la Fondation Bulukian. Ensemble, ils se sont engagés à apporter 700.000 euros sur trois ans au titre du fonctionnement. Ce tour de table est appelé à s'élargir : « Nous sommes en discussion avec deux grands acteurs de la pharmacie, deux autres dans le domaine de banque/assurance et des groupes de la grande distribution. Nous pourrons ainsi nous appuyer sur des partenaires en bout de chaîne », indique la déléguée générale.

Le CENS, qui fonctionnera comme un cluster, disposera en 2015 d'un bâtiment dédié de 6.000 mètres carrés où il cohabitera avec l'Institut européen du lymphome. Cet édifice, dont l'investissement est chiffré à 12 millions d'euros, est payé par les collectivités locales, dans le cadre du plan Campus. De leur côté, les Hospices civils de Lyon mettent à disposition le terrain sur leur site de l'hôpital Lyon Sud. Les projets proprement seront financés en faisant appel à Oséo, l'Europe, etc. Quelque 200 chercheurs permanents travailleront dans ce centre qui disposera notamment d'une cuisine moléculaire.

mardi 17 avril 2012

lutte de Tumblr et Pinterest contre les messages pro-anorexie

Les sites internet leaders Tumblr et ensuite Pinterest sont en mobilisation farouches. Medisport défend quand à lui depuis plus de 10 ans la nécessité de la mise en garde contre les régimes amaigrissants EXCESSIFS.

DOXYS coach diététique en ligne propose des articles de vulgarisation sur les régimes pour maigrir, leurs dangers s'ils sont menés trop loin et prône des solutions douces d'amaigrissement, accompagnéesde suivi progressifs.


Début mars, Tumblr annonçait que sa plate-forme de micro-blogging effacerait dorénavant toute publication faisant la promotion de l'anorexie ou de l'automutilation. mincir oui mais jusqu'à un certaine point seulement.
Depuis, le réseau social de partage d'images Pinterest a suivi son exemple.

L'initiative de Pinterest est destinée à stopper la tendance des patients ("thinspiration" ou "thinspo") qui sévit sur le site.
Celle-ci donne lieu à la publication d'un grand nombre d'images montrant des jeunes filles exhibant des côtes saillantes et un estomac concave, accompagnées de slogans comme "Aucun délice n'est comparable à celui que procure la sensation d'être trop maigre précédées des hashtags #thinspo ou #perfect.

"Leurs efforts pourront peut-être contribuer à limiter l'imagerie trop pro-anorexie -- mais en réalité, le site ne parviendra jamais à éradiquer totalement ces images", écrit The Daily Beast.
De plus, les chaînes YouTube n'auront aucun mal à combler le vide laissé par Tumblr et Pinterest : des milliers de vidéos pro-anorexie existent déjà sur le site.

Selon un article du Daily Mail, l'organisme américain de lutte contre les troubles de l'alimentation (la National Eating Disorders Association, ou NEDA) a collaboré avec Facebook pour repérer les contenus potentiellement dangereux publiés sur ses murs et apprendre aux équipes du site à réagir face à ce problème.

NEDA a également aidé Tumblr à modifier sa politique à cet égard : les recherches comportant des tags litigieux dirigeront désormais l'utilisateur vers un message de santé publique.
Selon les experts de l'image de soi, si ces initiatives vont dans le bon sens, les retraits de publications "thinspo" doivent s'accompagner de la publication de messages présentant des alternatives saines à cette tendance.


Voir une vidéo NEDA : youtube.com/watch?v=EIqCSeyJXRo